Une des plus belles cultures au monde, une ville chaleureuse : découvrir Beyrouth est une des plus belles choses qui m’ai été données de faire en termes de voyage.
Beyrouth, qui es-tu ?
La capitale libanaises compte 360.000 habitants. Peu pour une capitale donc. Pourtant son histoire est tellement plus grande et volumineuse.
Création
Fondée en 5000 avant J.-C., sous le nom de Béryte, le prot de Beyrtouh était alors nettement moins important que ceux de ses voisins de Byblos ou Tyr.
Ravagée par un tsunami et un séisme dans les années 550, Beyrouth a toujours été un point capital et crucial pour les stratégies militaires du monde d’alors.
Courtisée de tous temps
L’Empire Romain, les Croisades, les Ottomans, tous ont étés des colons de Beyrouth. Les anglais bombarderont même la ville au milieu du XIXème siècle pour servir leurs alliés Ottomans, en guerre contre les forces d’Egypte.
Rebelote au début du XXème siècle, mais cette fois par les armées italiennes, qui eux se battaient contre l’empire Ottoman.
Les Guerres, les guerres, les guerres…
Découvrir Beyrouth c’est témoigner des vestiges de toutes ces années de guerre, qui auront forgées au peuple libanais une volonté de paix palpable. Et aussi des années de cohabitation subies certes, mais débouchent sur une culture du cosmopolite assez incroyable.
Cousine française
La fin de la première Guerre Mondiale étant synonyme de chute de l’Empire Ottoman, Beyrouth et le Liban devient nation pupille de la France. D’ailleurs aujourd’hui encore, pas mal d’anciens parlent français, nous abordent dans la rue pour échanger quelques cordialités en français, et nous souhaiter la bienvenue. Ils semblent garder un bon souvenir du « protectorat » français pendant ces années.
Indépendance et guerre civile
Indépendante depuis 1943, Beyrouth et le Liban ont ensuite connu des années noires, avec la guerre civile opposant les musulmans à l’Ouest de la ville, et les chrétiens à l’Est. Les deux communautés étant séparées par une route, la fameuse « ligne verte », encore aujourd’hui criblée de cicatrices. Au sens propre, puisque tout le centre de la ville de Beyrouth reste crépit d’impact de balles. Le cinéma, le musée… Autant de lieux qui rappellent ce que la religion peut avoir de sacré et de terrible.
Street-art
Néanmoins, Beyrouth est aujourd’hui une capitale du street-art. Justement toléré et désiré par les gouvernements pour venir habiller les lieux et amener de nouveau un peu de poésie dans une région qui a tant souffert.
Visiter Beyrouth
La Mosquée Al Omari
C’est LE monument à voir absolument. Cette mosquée est juste sublime, et en dit long sur la passion qu’elle délivre. Située dans le centre-ville de Beyrouth, à côté de la place des martyrs, cet édifice est de toute beauté, et juste incroyable.

Place des martyrs
Statue érigeants les libanais se battant contre l’envahisseur ottoman, cette place et sa statue sont également le symbole de la guerre civile. Puisque cette statue reste impactée par de nombreux éclats de tirs.

Rock island à Raouché
Véritable icône de la ville de Beyrouth, bordée par la mer méditerranée, ces falaises sont aussi appelées les grottes au pigeons. Magnifique, surtout au moment du coucher de soleil.

Les quartiers Gemmayzeh et Achrafieh
Quartier chrétien, c’est là où vont la plupart des touristes, mais aussi locaux, le soir venu. Bars, restos, c’est le lieu de rendez-vous de la jeunesse libanaise branchée. Coup de coeur : Radio Beyrouth, un bar qui accueille des concerts de locaux et où on peut boire de la bière d’un peu partout. Lorsque j’y étais, j’ai pu assister à un concert de rap en arabe, sur des instrus hip-hop en mode west-coast US. Assez incroyable comme atmosphère comme vous pouvez l’imaginer.

Pour en savoir plus : wsimag.com, alibabuy.com, routard.com.